Ce bateau de grande croisière est un voilier très chic capable de naviguer loin mais qui sait aussi recevoir. C’est le plus petit de la gamme du constructeur britannique mais il entend offrir le même confort que ses grands frères.
Conditions de l'essai: Port Ginesta, vent de Nord-Est, 10 nœuds faiblissant, mer belle.
Il nous faut quelques secondes de réflexion avant d’identifier le nouvel Oyster 495 sous cette étonnante livrée. Tuga présente en effet une décoration de coque très originale, comme si le bateau avait été tagué par un champion de street art. Le propriétaire peut bien s’autoriser ce délire artistique et puis ça nous change des gelcoats blancs. Ce « petit » Oyster, le benjamin de la gamme, appartient à l’Irlandais Eddie Jordan, ancien patron d’écurie de Formule 1, connu pour son attitude « rock and roll ». Ce voilier porte sa patte, mais témoigne aussi d’un chantier capable d’accompagner ses clients jusqu’au bout de leurs exigences.
Derrière la déco, on retrouve les traits caractéristiques des Oyster : un cockpit central très protecteur pour l’équipage, un rouf court et panoramique supportant un carré central impressionnant, une cabine arrière royale et un équipement très complet pour vivre à bord avec le même confort que dans un appartement de standing. Le franc-bord est élevé, ce qui permet de reculer les deux postes de barre même s’ils restent protégés par les hiloires de cockpit et si de généreux sièges de barre les séparent du pont.
